
"En février 2020, le travail à domicile et les modèles hybrides ne faisaient pas partie des priorités. Aujourd'hui, la flexibilité est une attente et un facteur clé de différenciation pour les entreprises qui se disputent les talents dans un bassin limité. Il n'est pas exagéré de penser que la possibilité de travailler non seulement à domicile, mais aussi n'importe où, sera la prochaine étape - mais cela s'accompagne de complications salariales importantes pour les employeurs et les employés", a déclaré l'année dernière Peter Tzanetakis, président de l'Institut national de la paie.
La rémunération des heures supplémentaires est l'une des complications salariales qui peuvent survenir lorsque l'on offre une certaine flexibilité aux employés. Les salariés qui travaillent selon un horaire flexible et qui dépassent leurs heures de travail normales peuvent avoir droit au paiement d'heures supplémentaires. Les employeurs devront suivre les heures de travail de leurs employés et s'assurer qu'ils sont payés en conséquence.
Il est important que les employeurs tiennent des registres détaillés des heures travaillées par les employés, des vacances auxquelles ils ont droit, des congés de maladie et d'autres informations pertinentes afin de s'assurer qu'ils se conforment à la législation sur les normes d'emploi. Si vous avez des questions sur ces sujets, nous vous encourageons à les poser sur le forum du 17e étage ou à contacter d'autres professionnels de la paie par l'intermédiaire de notre répertoire des membres afin de bénéficier de mentorat.
Principales raisons d'opter pour des modalités de travail flexibles
La remarque de Peter Tzanetakis sur la possibilité pour les Canadiens de se relocaliser grâce à la flexibilité actuelle est intéressante, car ils ne sont finalement pas tous partis dans des endroits plus chauds. Selon l'Institut national de la paie, 90 % des Canadiens ont continué à travailler dans leur province d'origine pendant la pandémie. En outre, ceux qui ont déménagé n'ont pas eu tendance à s'éloigner trop de leur domicile, 73% d'entre eux étant restés au Canada et 26% partis aux États-Unis.
La même étude a montré que les raisons suivantes étaient les principales lorsqu'il était question de déménager dans une autre province ou un autre pays:
- 46% - la possibilité de découvrir une autre partie du pays ou du monde
- 38 % - les économies réalisées
- 29 % - meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée
- 22 % - investir dans un bien immobilier sur un marché différent
- 21% - vivre plus près de sa famille et de ses amis
Quelle que soit la raison, il est primordial que l'employé déclare s'il quitte le pays. Si l'employeur n'est pas au courant, il continuera probablement à verser l'impôt sur le revenu à l'Agence du revenu du Canada ou à Revenu Québec. Par ailleurs, le pays dans lequel le salarié se trouve peut lui demander de payer également l'impôt local sur le revenu, ce qui peut réduire considérablement son reste à vivre.
Est-ce que vous ou quelqu'un que vous connaissez a profité de la flexibilité post-pandémie pour s'installer ailleurs? Racontez-nous dans la section des commentaires ci-dessous.
Sources:
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